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7 juin 2008

Lecture: le théorème d'Almodovar d'Antoni Casas Ros

     "Au centre du vide, il y a une autre fête"   Roberto Juarroz        C'est la phrase, en première page, qui annonce ce que sera ce livre extraordinaire -au sens propre- qui mêle un peu tout, l'autobiographie et le rêve, le conte.. C'est le renaissance du héros -l'auteur- détruit par un accident de voiture et ressuscité par des rencontres: le réalisateur Almodovar , Lisa  un transsexuel ,qui semble un personnage d'un film du réalisateur   et par le plaisir d'écrire....     Livre que j'ai lu avec un réel plaisir; c'est peut-être le livre de l'année , comme le fut "les bienveillantes" de J Littell  ...

      Donc l'auteur parle à la première personne , il se raconte.. Il est fils d'un ingénieur catalan  fasciste  et d'une mathématicienne italienne communiste  Cette divergence d'opinions fera que la mère, à qui est dédié ce livre , partira vivre dans le Piémont avec son fils Antoni...... Une nuit , alors qu'il revenait en voiture avec son amie Sandra, après avoir fêté sa maîtrise de mathématiques, un cerf majestueux leur  a coupé la route    .Pour l'éviter la voiture est allée s'écraser contre un arbre .Sandra est morte, Antoni est défiguré et commence pour lui une logue période -15 ans- de solitude ; il ne sort que la nuit et se met à écrire.        Une nuit il rencontre Almodovar (est-ce là qu'on bascule  dans le rêve?) qui lui fait connaître Lisa     Une belle histoire commence , entrecoupée de souvenirs d'avant, la passion mathématique que lui a inculquée sa mère      ....  Lisa est généreuse  et Antoni revit     De beaux passages  sur le cinéma d'Almodovar  et sur l'oeil , le vrai et celui de la caméra...... Puis le cerf réapparaît et va vivre avec Antoni et Lisa, le plus souvent sur la terrasse     Le livre va devenir scénario puis le film va se faire.... Et le livre se termine quand les 2 protagonistes partent vers le Mexique après avoir fait la fête  dans un jardin avec le cerf qu'ils abandonnent -mais peut-être pas- et  ce sont les dernières lignes, magnifiques  .   Tout cela ferait un beau film d'Almodovar..

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