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23 août 2009

film:"le temps qui reste" d'Elia Suleiman

   Comment vivre dans son  pays quand il devient exsangue à cause d'une occupation dure , autoritaire ?

   Film en grande partie autobiographique; Elia Suleiman est arabe , né dans une famille vivant à Nazareth, ville passée aux mains des israëliens en 1948. Il ne veut pas faire un film politique, il montre des faits survenus à sa famille ou aux voisins. Il a conçu le film en plusieurs parties parlant

   -de son père dans les années qui ont suivi 1948 , il était un résistant actif et combattant; ses sortiesà la pëche, de nuit, couvraient un trafic d'armes...

   - de son enfance , Elia est allé dans une école israëlienne où il a connu ses premières difficultés...

    - de son adolescence avec des amis palestiniens...

    -de son retour, au temps présent , dans sa maison natale de Nazareth , occupée par un soldat israëlien et une  servante...

  Dans tout le film Il ne prononce aucune parole, il ne se sert que de gags .Quand il retrouve des amis leur façon de se saluer est comique... Des gags aussi pour montrer les rapports entre occupants et occupés: le canon du tank  qui suit un arabe parlant au téléphone et cet arabe faisant exprès d'aller et venir comme s'il  ignorait les manoeuvres du canon ...aussi la jeep qui ordonne le couvre -feu près d'une "boîte" où l'on s'amuse ferme , ordre qui n'est même pas entendu... Cela faisait enrager les israëliens, qu'on fasse comme s'ils n'existaient pas  . Il y a aussi des scènes terribles: le père d'Elia battu au sol et balancé par-dessus un mur.Autre scène rêvée celle-là: Elia à l'aide d'une perche passe de l'autre côté du fameux mais triste mur de séparation entre les 2 "pays". Un film grave et plein d'humour en même temps , l'humour pour supporter  l'insupportable...

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