Deux films

     " Un millier d'années  de bonnes prières " de Wayne Wang.      Une jeune femme chinoise, divorcée, vit aux Etats -Unis.Son père vient lui rendre visite pensant l'aider à retrouver le "bonheur"(?). Il se rend vite compte que tout dialogue est devenu impossible, elle vit desormais à l'occidentale , la culture chinoise de son père n'est plus la sienne.. Le père a plus de facilités à entrer en contact avec des gens inconnus, sur un banc , dans un parc, qu'avec sa fille  ,( des gens qui viennent d'ailleurs , comme Wayne Wang)    Pas un grand film , selon moi , mais sensible et assez émouvant ..

      "in girum imus nocte et confumimur igni"(nous tournons en rond dans la nuit et nous sommes dévorés par le feu) de Guy Debord..... Quand il était de ce monde, j'avoue ne pas m'être intéressée  particulièrement à Guy Debord; je suis allée voir ce film par curiosité , pour essayer de  savoir ce qu'est le situationnisme et pour  comprendre un peu ce personnage.     C'est 1h47 de discours crtique et en même temps un peu moralisateur sur fond d'images  sans rapport  avec le texte, beaucoup d'images de combats qui semblent tirées d'un même film ou documentaire  avec soldats et chevaux qui tombent et roulent sur le sol en pente ( je n'ai pas vu le générique de fin en entier  mais il me semble que cela pourrait être   d'Eisenstein, genre "Ivan le terrible")  Cela ne m'a pas emballée  bien que cela passe pour être le meilleur de ses films. J'en suis sortie avec des idées confuses... Donc , je  suis allée sur internet et j'ai trouvé un article de Guy Scarpetta paru dans le monde diplomatique d'aout 2006 qui m'éclaire plus que le film sur le côté désespéré de la radicalité des idées de Guy Debord  .Malade et alcoolique il s'est suicidé..